Le Musée national de Varsovie présente de précieuses collections d’art médiéval et ancien, d’art polonais et d’arts décoratifs. Installé dans un grand bâtiment inauguré en 1938, le Musée national de Varsovie présente de précieuses collections d’art médiéval et ancien, d’art polonais (du 16e au 20e siècles) et d’arts décoratifs.
La galerie Faras vaut à elle seule une visite. Elle présente les fresques et des éléments architecturaux d’une cathédrale chrétienne au Soudan. Le site de Faras, un de ceux recouverts par les eaux du lac Nasser lors de la création du barrage d’Assouan, fut fouillé par le professeur Kazimierz Michalkowski et son équipe de 1960 à 1964. Ils sauvèrent entre autres les 120 remarquables fresques murales qui décoraient la cathédrale. Le résultat des fouilles fut partagé entre la Pologne et le Soudan. Aujourd’hui on peut admirer, dans les salles aménagées spécialement pour les présenter, la soixantaine de fresques datant du 8e au 14e s. dont le charmant portrait de sainte Anne (8e s.) et la Croix en majesté du 11e s. avec les symboles des évangélistes.
La galerie d’Art médiéval présente dans sept salles de merveilleuses sculptures, retables et peintures provenant de toute la Pologne. On admirera tout particulièrement les œuvres gothiques tout en finesse, souvent riches en détails, provenant de la région de Wroclaw et de toute la Silésie comme « Le saint Luc peignant la Vierge Marie » (1506) ou le groupe statuaire formé par la Vierge Marie et saint Jean (1500) aux visages très expressifs.
Les galeries de peinture sont riches en œuvres des différentes écoles de peinture européenne : italienne (Botticelli, le Tintoret), française (Nattier, Watteau), hollandaise (Jordaens) et allemande. Mais on s’intéressera tout particulièrement à la riche galerie de peinture polonaise. Il faut absolument aller vois l’immense tableau de Jan Matejko, « La Bataille de Grunwald », peint en 1878, qui évoque la défaite des chevaliers Teutoniques face à l’armée polonaise.
Dans un tout autre registre, les œuvres de Jozef Mehoffer, inspirés de l’Art nouveau, donnent une impression de bonheur comme « L’Etrange jardin » (1903) ou ses peintures sur verre.
