Église uniate de la Mort et de l’Assomption de Marie. Le premier édifice à vocation religieuse sur cet emplacement a été construit vers la fin du XIIe siècle. Puis on l’a reconstruit en 1560 et en 1710. Entre-temps, en 1620, on a décoré son intérieur d’une polychromie riche en couleurs.
Des fouilles archéologiques ont permis d’examiner les fondements de l’ancienne abside, la plus ancienne partie de l’édifice. L’église a probablement été érigée au XIIe ou au début du XIIIe siècle. En 1583 elle a été détruite par un incendie qui a ravagé la ville entière. Le temple a été reconstruit bientôt après aux frais du staroste Andrzej Górka. Après la conclusion de l’union de Brest (1596) entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe ce qui a débouché sur la création de l’Église uniate (église orthodoxe soumise à la papauté) l’édifice était utilisé aussi bien par les catholiques que par les uniates. A l’époque d’une russification intense des terres polonaises annexées par la Russie au cours des partages de la Pologne les autorités ont transformé l’église en temple orthodoxe. L’élément architectonique le plus intéressant de l’édifice est sa façade néogothique financée par l’aristocrate Stanisław Kostka Zamoyski et construite après 1808. Il s’agit de l’un des premiers exemples de l’utilisation du style néogothique – un style typiquement occidental et appliqué surtout aux églises catholiques – dans l’architecture religieuse en Pologne et cela dans le cas d’une église uniate.