En 1834, le premier diocèse orthodoxe fut fondé à Varsovie et en même temps on décida de créer un cimetière orthodoxe indépendant. En même année le tzar, par son décret, transforma la paroisse catholique romaine Saint Laurent en une église orthodoxe Sainte Vierge de Włodzimierz (Matki Boskiej Włodzimierskiej). En 1841 le cimetière fut consacré solennellement, mais les premiers enterrements eurent lieu déjà en 1836. En 1905 l'église orthodoxe Saint Jean Klimak fut érigée et celle de Saint Laurent retourna à l'église  catholique romaine. Le lieu de l'enterrement dépendait du rang social de la personne, des hauts fonctionnaires civils, des généraux et des représentants du clergé furent inhumés près de l'église. Un peu plus loin, dans la deuxième zone, furent enterrés des officiers de rang inférieur, des fonctionnaires ordinaires et des riches marchands, dans la troisième zone c'étaient des soldats et des représentants de la bourgeoisie, enfin dans la quatrième les plus pauvres et des personnes décédées dans  des refuges. Pendant la IIème guerre mondiale le cimetière n'a pas beaucoup souffert. Lors de l'insurrection de Varsovie il fut le lieu des exécutions massives des habitants du quartier Wola. Parmi les personnes qui y reposent il y a, entre autres, le président de Varsovie Sokrates Starynkiewicz (1820-1892), l'écrivain et poète russe Michał Arcybaszew (1879-1927), un théologue orthodoxe polonais connu, père Jerzy Klinger (1918-1975). Depuis quelques années, le jour de la Toussaint, une cérémonie ecoeumenique commune des orthodoxes et des catholiques a lieu. Cette cérémonie est précédée d'une messe à l'intention de tous les morts reposant dans ce cimetière, célébrée par les prêtres de deux religions.